Du 4 au 9 août 2019 nous sommes rester à Sucre l’une des 2 capitales de la Bolivie. Nous nous sommes installés  dans un « camping  » tenu par Alberto et sa femme. Il se situe tout près du centre ville donc nous avons pu explorer la ville à pied.

Sucre est une très belle ville à tout points de vue : architecture, marché, parc… et puis le 6 août est jour férié en Bolivie, c’est le jour de l’indépendance, elle a été signée le 6 août 1825.Nous sommes contents de pouvoir assister aux différentes festivités dans la capitale. Toutes les maisons, les voitures sont décorées au couleurs du drapeau bolivien (rouge, jaune et vert) 🇧🇴. Lors de notre première soirée, nous allons au centre ville pour manger au restaurant mais arrivé jusqu’à la grande place nous nous arrêtons pour écouter un orchestre et admirer des danses traditionnelles. Nous récupérons par la même occasion le programme des festivités des jours à venir. Il y en a tous les jours jusqu’à la fin de la semaine. Super, nous allons pouvoir organiser notre séjour.

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Mardi 5 août, suite aux conseils d’Alberto ( le propriétaire du camping) nous nous rendons au supermarché car demain tout sera fermé. Après l’école nous sortons direction le supermarché mais avant nous voulons aller saluer une famille française garer non loin du camping.  C’est la famille Loupastya, sur les routes d’Amérique du Sud puis ils iront en Asie le temps que leur camping-car shippe en Australie. Les filles sympathisent rapidement avec Lou et Pablo, pendant que nous faisons plus ample connaissance avec Stéphanie et Yannick autour d’un apéro. ( les courses attendront cette après-midi !). Ils ont un problème mécanique et doivent laisser leur camping-car au garage le 7, les enfants ont déjà planifié les prochains jours…

Le soir nous nous rendons au défilé qui a lieu vers la grande place. Toutes les écoles de Sucre défilent, il y a en a plus d’une cinquantaine, les élèves sont habillés avec les tenues spécifiques de leur école, certains en fonction de leur spécialité (gastronomie, infirmier….) puis les écoles de musique, la police et en dernier les militaires. C’est impressionnant à voir.

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Le lendemain, nous nous rendons au marché de Sucre. Tout y est bien réparti, les légumes, les fruits, la viande, les produits secs …. en faite en Bolivie souvent, toutes les spécialités se trouvent au même endroits, il y a la rue des vendeurs de pièces auto, des carrossiers, des banques, des magasins de souvenirs … Au marché,nous achetons des fruits méconnus, des avocats énormes…Nous nous regalons d’un bon jus de fruit. Puis direction le parc Bolivar, c’est un parc avec une multitudes de jeux pour les enfants, balancoires, toboggans géants en formes de dinausores, les filles etaient ravies. En rentrant au camping, nous nous arrêtons vers la famille Loupastya et programmons notre sortie du lendemain au Parque Cretacico en début d’après-midi. La soirée au camping, se déroulera autour d’une partie de cartes avec 3 jeunes couples (français , suisse et argentino-anglais) le tout en espagnol.

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Mercredi 7 août, mais pourquoi Éléonore est elle aussi souriante ce matin ?? Ah c’est parce qu’elle fête aujourd’hui ses 5 ans ! Pleins de souvenirs me reviennent à l’esprit, c’est il y a déjà 5 ans que cette idée de voyage m’était venu et qu’avec Seb nous avions décidé que nous transformerons ce rêve en 2019. Durant la matinée, confection du gâteau d’anniversaire, lecture des différents messages reçus, ouverture du cadeau de papy-mamy (caché dans les bagages) en direct via WhatsApp…. Les jours d’anniversaires nous prenons la décision de ne pas faire école et comme à la maison, c’est celui qui fête son anniversaire qui choisit le menu des repas. Dégustation du gâteau d’anniversaire après avoir souffler les bougies et ouvertures des cadeaux. Depuis, plusieurs jours Éléonore voulait un houla oup, nous lui répondions que c’était un peu trop encombrant mais nous avions trouvé LE houla oup du voyageur, un houla oup en kit !!! Une belle surprise pour elle. 14h nous retrouvons nos amis français pour nous rendre au parc des dinosaures en bus. Les enfants offrent à Éléonore une petite poupée bolivienne et des bracelets fait mains. Léontine aura aussi le droit à son bracelet. Le Parque Cretacico permet d’observer des traces de dinosaures qui datent de plus de 65 millions d’années. En 1994, les employés d’une usine de ciment découvrent une paroi argileuse presque verticale avec plus de 12 000 empreintes de dinosaures ( c’est la plus importante collections d’empreintes du monde). Heureusement, pour cette découverte, que le mur n’est pas en une matière  utilisée à l’élaboration du ciment car pas sûr que les traces auraient été sauvées. Malheureusement pour nous, nous n’avons pas pu nous rendre au pieds du mur d’empreintes car celui ci est visible uniquement de 12h à 13h, heure de pause de la cimenterie. Et oui, la cimenterie travaille toujours autour du mur et continue même à s’agrandir.  A l’arrivée au parc nous avons la chance d’avoir un guide francophone, il nous donnera pleins d’informations, notamment sur l’évolution du continent sud-américain depuis 65 millions d’années. Après la visite guidée, les enfants jouent les archéologues. Retour à Sucre vers les 17h30, petites photos souvenir avec les Loupastya et aurevoirs avec la promesse de nous revoir. Si possible au cours de l’aventure même s’il ne suivent pas le même itinéraire que nous, soit en France : ils seront les bienvenue en Ardèche ou bien nous irons les voir à Poitiers sauf si nous attendons le rassemblement des FAM. (Je les ai invité à rejoindre ce merveilleux groupe). Direction la crêperie, choix d’Eleonore.

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Chez les SMILE, les jours se suivent et les anniversaires aussi !! Aujourd’hui, avec Seb nous fêtons nos noces d’étain. Et oui cela fait 10 ans que nous sommes mari et femme. Plutôt sympa de les fêter durant cette belle aventure. En 2009, nous avions fait notre voyage de noce en Australie. C’était mon plus grand rêve de visiter ce pays, et maintenant 10 ans plus tard nous sommes en train  de réaliser un autre rêve : voyager en famille. Quel sera le prochain à réaliser ? Nous devions partir aujourd’hui de Sucre mais en nous levant nous constatons que notre bouteille de gaz est vide. Donc en plus de faire prolonger notre Visa en Bolivie, il va falloir s’occuper de ça. Nous demandons conseil à Alberto et il se renseigne pour savoir si c’est possible de recharger une bouteille d’Argentine, réponse en début d’après-midi. Du coup,nous prenons un taxi pour nous rendre aux bureaux de l’immigration. Nous sommes vite reçu mais la personne nous stipule qu’elle peut prolonger nos visas que 5 jours avant sa fin. Nous essayons de lui expliquer que nous partons de Sucre demain en direction de Pitosi puis Uyuni et que nous n’aurons peut-être pas besoin de 30 jours supplémentaires mais nous préférons être prévoyant et ne pas à avoir courir. Pour elle pas de soucis, nous pouvons le faire à Potosi  et elle ne comprend pas que le problème sera toujours le même, nous ne resterons pas à Potosi jusqu’au 15 août !! Elle part se renseigner auprès d’un de ses collègues et là Seb se souvient qu’il n’y a qu’à Sucre que nous pouvons prolonger les papiers d’Icidor (il n’est pas qu’un physique mon époux !!). Donc nous expliquons que tant que nous n’avons pas nos tampons prolongés nous ne pouvons pas prolonger ceux de notre « casa rodante ». Super, il comprend et accepte de nous tamponner nos passeports après qu’on lui ai fournit les photocopies nécessaires. Maintenant, direction le bureau de la douane pour Icidor et toujours en taxi. Les papiers d’Icidor sont réalisés très rapidement nous allons pouvoir retourner au camping. Après avoir manger, Alberto accompagne Seb pour faire remplir la bouteille de gaz, il devra la laisser et retourner la récupérer 2h plus tard. Pendant ce temps, nous faisons l’école (on ne va quand même pas rien faire 2 jours de suite !!!) et on commence à ranger Icidor pour reprendre la route demain matin. La journée a été productive (prolongation Visa, recharge gaz, remplissage des réservoirs, lessive …). Demain nous allons reprendre la route et de la hauteur direction Potosi puis Uyuni et son fameux salar.

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