Lundi 31 janvier, aujourd’hui grosse journée de route au programme donc on ne traîne pas. Objectif Coban qui est à 230 km mais c’est une route de montagne. Nous remettons un peu de diesel une fois la grande montée effectuée et c’est partie. La route est très correcte avec bien entendu des trous par ci par là. Une pause déjeuner très rapide sous le regard très curieux d’une famille Guatemaltèque. Nous arrivons un peu après à Coban à la tombée de la nuit. Demain nous devrions trouver un garage car il faut changer les plaquettes de freins avant. Nous aurions aimé le faire au Mexique mais pas le choix. La journée de route a été longue et fatiguante, personne demandera son reste. 

Mardi 1 février, nous retournons direction Coban et nous nous arrêtons au premier garage que nous voyons. Seb avait anticipé lors de notre premier voyage et nous avons un jeu de plaquettes, il faut juste les changer. Ce qui ne va pas durer très longtemps, enfin Seb sera obligé de partager ses outils car ici les clés sont en pouces. Pendant ce temps, école pour les filles. Maintenant que tout est OK, on va à Lanquin, le guide du routard nous annonçait 10 km de piste mais entre temps la route a été entièrement refaite !! Nous nous garons sur le parking de la grotte et nous pourrons y passer la nuit. Pendant que je prépare le déjeuner, les filles vont admirer le Rio Lanquin qui coule juste à côté, il est d’un beau bleu turquoise ! Nous allons explorer la grotte en début d’après-midi, nous faisons très attention car c’est très glissant et les rampes installées pour aider à crapahuter sont un peu gluantes !! Après cette exploration,  nous allons tous à la ville de Lanquin à pied, on s’installe sur la place centrale où un petit stand pour la vaccination est en place. Tout autour de nous nous entendons parler Maya. De retour à Icidor les filles vont se tremper les pieds dans le Rio.

Mercredi 2 février, 8h15 nous allons nous garer à la station service pour aller prendre un 4×4 afin de nous rendre sur le site de Semuc Champey qui est inaccessible en camping-car. Nous y allons dès le matin, il y aura beaucoup moins de monde et nous pourrons bien en profiter pour nous baigner. Je paye le stationnement pour la journée et on nous propose direct un véhicule. On entame une négociation car le prix annoncé est élevée, on commence à partir pour le village quand le chauffeur descend les prix. OK on monte dans la benne du pick-up pour le plus grand plaisir des filles. Le site est à 10 km et même avec le 4×4 la piste est un peu difficile. Avant d’aller voir les cascades et les piscines d’eau limpide de couleur turquoise, nous montons au mirador.  Ça grimpe pas mal et Éléonore est en très grande forme car elle avance très vite, on a tous du mal à la suivre. La vue est très belle, nous avons hâte d’aller nous baigner. Une fois au bord de l’eau, on enfile nos maillots puis tout le monde à l’eau. Elle est assez fraîche et nous avançons doucement car les pierres glissent. L’eau est douce et des petits poissons nous font des chatouillent sur les pieds. Il y a très peu de monde c’est appréciable. Nous réussissons tous à nous baigner entièrement malgré la fraîcheur de l’eau. Quand un nombre plus important de personnes arrivent, il est l’heure pour nous de sortir de l’eau et puis les filles commençaient à avoir un peu froid. On se sèche, se change et trouvons un petit coin pour manger nos sandwichs. Il n’est pas facile de se réchauffer car nous sommes à l’ombre. Une fois le déjeuner terminé, nous nous dirigeons vers la sortie du parc où nous retrouvons le même chauffeur et son pick-up : super pas besoin de négocier le prix ! On se fait déposer au village, on flâne un peu et retour à Icidor. On prend un peu de diesel et faisons le plein d’eau en même temps. Puisqu’il n’est pas tard, on prend la route pour que demain la journée soit moins longue.

Jeudi 3 février, aujourd’hui encore une bonne journée de route, il y a à peu près 260 km jusqu’à Santa Elena. Les filles sortent de quoi s’occuper pendant le trajet. En cours de route, on doit prendre un bac pour traverser le Rio de la Pasiòn.  Avant de nous garer, on va faire les courses. Nous ressortons à la tombée de la nuit, le stationnement est tout près. Il y a un van du Québec. On fait connaissance avec un couple franco-quebecois et leur chienne puis tout le monde au lit car la journée a été longue.

Vendredi 4 février, après l’école on va faire un tour à Flores qui est une petite île charmante  sur le lac Petèn Itza et qui est reliée à Santa Elena par un pont. Le tour est vite fait, les rues pavés et ses petites boutiques mais il y a surtout des hôtels et des restaurants !! Ça nous aura permis de nous dégourdir les jambes avant de retourner dans Icidor. Pendant que je prépare le déjeuner, les filles font de la trottinette sur le parking qui n’est occupé que par nos 2 véhicules. On va recharger la bouteille de gaz qui s’est terminée hier soir, il y a un point de recharge à l’entrée de la ville.  L’après-midi, Seb se plaint de maux de gorges et de fatigue ! Bien entendu, on pense direct Covid ! Je vais voir nos voisins de parking leur signifiant qu’on préfère garder nos distances ! Il ne faut pas oublier qu’avant hier on était dans l’eau fraîche de Semuc-Champey, que nous avons fait au préalable 2 grosses journées de route où l’état de celle-ci demande beaucoup de concentration ! La fatigue est présente !

Samedi 5 février, le ciel est très couvert, la pluie n’est pas loin. Seb a toujours les même symptômes et nous autre RAS. On reste autour du camping-car entre 2 averses. On a le temps de penser à l’itinéraire pour les prochains jours. Les conditions d’entrées au Belize ont changé :  ils exigent des tests antigéniques pour tous et ne reconnaissent que leurs tests donc obligation de les faire à la frontière. Bien entendu ils sont très onéreux (100$Beliziens). Ils obligent aussi d’avoir une  réservation dans un hôtel pour 3 jours (hôtel devant être sur leur liste). Le Belize est surtout réputé pour ses plages et ses petites îles. Sachant que nous irons après à la péninsule du Yucatan au Mexique nous pourrons profitez des plages là bas.  Donc nous réfléchissons à tous cela et prenons la décision de ne pas visiter le Belize !

Dimanche 6 février, Seb est moins fatigué, il lui reste que son mal de gorge. On demande aux filles comment elles se sentent, on est à l’affût du moindre petit symptôme mais heureusement il n’y a rien à signaler. On regarde la météo des jours à venir et le soleil ne sera présent que lundi et jeudi donc on décide de prendre la route à 16h30 pour nous rendre à l’entrée du site de Tikal pour visiter le site de bonne heure demain. Nous avons l’autorisation de dormir devant l’entrée et on me conseille d’acheter les billets d’entrées dès l’ouverture de la billetterie c’est à dire à 6h. On ne se couchera pas tard.

Lundi 7 février, le réveil sonne à 5h15 pour que tout le monde soit prêt à 6h. Le site maya de Tikal est un centre religieux et une cité active. Les ruines occupent une surfaces de 16 km2. Je vais faire ma queue pour acheter nos entrées et faisons avec Icidor les 17 km qui nous conduisent au parking du site. Il y a peu de monde pour le moment c’est parfait. Nous nous rendons sur la Gran Plaza et admirons les différents temples qui l’entoure. Au milieu de la jungle c’est très beau. Nous pouvons grimper sur plusieurs pyramides et notamment sur le temple IV et nous avons un très beau panorama. Tout au long de la ballade nous sommes accompagnés par les cris des singes hurleurs ou le croassement  des toucans. Nous pouvons observer ses derniers ainsi que des perruches mais surtout nous voyons de près des singes araignées. La visite du site aura durée presque 5h nous retournons à Icidor déjeuner. Pour un site très touristique, il n’y avait pas trop de monde dès l’ouverture, ça valait le coup de ce lever très tôt. On s’arrête à El Remate au bord du lac et on en profite pour regarder les formalités d’entrée au Mexique et plus particulièrement une assurance pour Icidor.

Mardi 8 février, on profite encore du bords du lac à El Remate et on prend la route pour se rapprocher de la frontière mexicaine de El Ceibo. Nous dormirons à une station service à seulement 30 km de la frontière on pourra nous y rendre de bonne heure.