Vendredi 10 janvier 2020, le réveil sonne à 3h. Nous nous rendons directement sur le parking de l’aéroport, nous sommes seulement à 3 km. Les filles sont un peu longues à émerger. Une fois stationner sur le parking Pehuen, le plus éloigné de l’aéroport, nous prenons nos bagages et direction la navette qui nous amène au terminal de l’aéroport. Nous faisons la queue pour enregistrer notre seul bagage en soute. Il nous reste 2 bagages à mains et un sac à dos pour chacune des filles. Avant que l’enregistrement soit terminé, l’hôtesse nous demande si nous avons bien rempli le formulaire de transit pour l’île de Pâques. Nous n’avions pas l’information. Nous nous décalons et remplissons rapidement les 4 formulaires en ligne. Il faut saisir la date d’entrée et de sortie, les numéros de vols, la raison de notre venu sur l’île, notre numéro de passeport et le lieu où nous résiderons sur l’île. Après avoir terminé, nous attendons le mail de confirmation mais rien …. nous décidons de tout ressaisir en changeant d’adresse mail et de le faire directement sur un ordinateur de l’aéroport et ça fonctionne. Nous allons pouvoir manger un petit peu même s’il n’est que 4h30. Cacao froid pour les filles en plus d’un petit jus de fruits accompagné de muffins. Nous ne connaissons pas la compagnie ni les services compris durant le vol. C’est un vol interne mais considéré long-courrier donc il y aura un plateau de servi. Après ce petit-déjeuner, nous passons au contrôle des bagages à mains et nous attendons très peu de temps avant de pouvoir embarquer. Comme à chaque vol ce sont les filles qui décident de leur place. Éléonore sera proche du hublot, Léontine au milieu et pour ma part le long de l’allée. Nous serons juste séparé de Seb par l’allée. Les filles s’accaparent leurs écrans, mettent les écouteurs et sortent leur plaid et oreiller. Le décollage se passe super bien, les filles s’en aperçoivent presque pas, tellement envoûtées par leur écran. Léontine regarde un dessin animé et je l’a vois rire de temps en temps. Le dessin animé est en espagnol mais elle me dit qu’elle comprend l’essentiel. Le vol dure un peu plus de 5h, l’île est à plus de 3700 km de Santiago du Chili. Après presque 2h de vol, un plateau repas nous est proposé, panini jambon/fromage et fruits (pomme et cerises) accompagné d’un jus de fruits. Puis, je stoppe les écrans car il est temps de dormir un peu, la journée va être longue car nous reculons de 2h par rapport à Santiago. Les premiers essais pour prendre une position confortable pour dormir sont infructueux, nous échangeons de place avec Léontine et chacune peut mettre sa tête sur mes genoux. Éléonore dormira un peu plus d’une heure et reprendra vite les dessins animés. Puis c’est le moment de l’atterrissage et l’arrivée sur l’île de Pâques. À la descente de l’avion, nous ressentons tout de suite le changement climatique. L’architecture de l’aéroport est très polynésienne. Après avoir récupéré notre bagage à soute, nous achetons nos billets pour le parc national. Certains voyageurs sont accueillis avec des colliers de fleurs. Les filles nous demandent pourquoi nous n’y avons pas le droit : c’est pour les clients des hôtels !!! L’île de Pâques, appelé aussi Rapa Nui a une superficie de 163 km2 et il y a qu’une seule ville : Hanga Roa. Nous nous rendons donc à La cabana Chez Oscar à pieds. Arrivé chez lui, nous apprenons que la cabana est déjà occupée, il y a eu un problème de réservation. Oscar prend un peu cette erreur à la légère et ses excuses sonnent un peu fausses à notre goût. Il nous dit que nous n’aurons aucun mal à nous loger ailleurs. Je suis un peu (beaucoup) dépitée car il ne nous propose même pas son aide. Nous nous dirigeons vers le camping Mihi Noa et croisons les doigts pour qu’il puisse nous accueillir. Heureusement, il leur reste une chambre pour quatre avec salle de bain et cuisine en commun. La chambre ne sera disponible que dans une heure, nous mettons les valises à la conciergerie et partons découvrir la ville. Le climat est vraiment différents, nous n’avons pas l’habitude de l’humidité dans l’air et heureusement qu’il y a du vent car le soleil chauffe beaucoup. La végétation est magnifique, les fleurs de toutes les couleurs émerveillent les filles. Non, nous ne pourrons pas avoir les même à la maison. La crème solaire est obligatoire. Le centre de la ville n’est pas très loin, nous repèrons l’office de tourisme, un supermarché. Nous déjeunons un hot-dog et retournons au camping prendre possession de notre chambre. Un petit moment de détente pour chacun puis nous allons visiter le musée de l’île. Il se trouve à 3km du camping. Nous apprenons que l’île a été découverte en 1722 par un navigateur Hollandais un dimanche de Pâques et que c’est pour cela qu’il la nommé ainsi. L’île de Pâques est l’île la plus isolée du monde. Elle se trouve à plus de 3700 km de la côte Chilienne et la plus proche île habitée (Pitcairn) est à plus de 2000 km. Sont exposé au musée quelques Moais dont un des 10 Moais féminins sur les 887 comptabilisés sur l’île. Nous apprenons qu’ils sont fait en pierre volcanique et qu’ils avaient des chapeaux et des yeux. La visite est très intéressante mais les esprits sont fatigués. Nous ferons une halte au supermarché puis le coucher sera tôt, enfin à l’heure de Rapa Nui.




Samedi 11 janvier 2020, le réveil est tardif mais la nuit a été bonne. Cela fait bizarre de ne pas se réveiller dans Icidor. Nous prenons notre petit-déjeuner puis allons nous balader le long de l’océan Pacifique. Nous pouvons y observer des grottes créées par la force des vagues. Le contraste entre la couleur de l’eau et la pierre volcanique est magnifique. Puis nous déjeunons dans la salle commune du camping et prenons les maillots de bain. Dans la ville, un bassin a été créé afin de casser les vagues de l’océan. Léontine, grâce à son masque, observe de très beaux poissons et Éléonore réussi à mettre un peu la tête sous l’eau. Après ce bon moment à la plage, nous décidons de louer une voiture dès ce soir et pour 3 jours. Il y a beaucoup de loueurs de voitures et ce sont presque toutes des Suzuki Jimny (petit 4×4). Nous en choisissons une mais après seulement quelques mètres nous retournons au loueur. Elle fait un bruit hallucinant. Nous qui voyageons depuis presque 7 mois, nous sommes à l’affût du moindre bruit suspect d’Icidor. Le loueur fait l’essai avec Seb et effectivement concède qu’elle fait beaucoup de bruit. Le temps que Seb se rende au local pour récupérer un nouveau modèle, nous faisons quelques courses alimentaires avec les filles. Une bonne douche pour tout le monde et nous repartons en ville assister au festival de musique et de danse traditionnelle. Nous mangeons sur place un très bon burger et même si nous sommes un peu loin, nous pouvons quand même admirer les danseurs et leurs costumes.





Dimanche 12 janvier 2020, nous prenons la voiture à la découverte de l’île. Nous nous arrêtons sur différents points pour observer les moais. Il est interdit de les toucher, ni de monter sur les ahu (plates-formes cérémonielles de pierre). Puis au vue de la météo, le ciel s’est beaucoup découvert depuis ce matin, nous nous rendons à Rano Raraku. C’est la « nurserie » des moais. Ils étaient tous taillés là-bas avant d’être déplacés. Les moais sont taillés horizontalement avec une pierre de lave. Il existe plusieurs théories sur le moyen qui a été utilisé pour les déplacer et les relever. Ce qui est sûr, c’est que ce n’est qu’une fois redressé, que le chapeau et les yeux sont placés sur le moai. Les détails des oreilles, des mains sont aussi sculptés à ce moment là. Il existe plusieurs tailles de moais, le plus grand mesure 21,6 m pour 170 tonnes. Cette visite est vraiment très impressionnante, les filles en profitent pour faire une partie de leur vidéo destinée à leur école. Maintenant, direction la plage de sable de Anakena au nord de l’île. Tout le monde à l’eau, nous ne mettons pas longtemps à être mouillé grâce aux vagues qui pour ma part sont un peu impressionnantes, mais il semble que ce soit que mon avis. Puis ça sera retour au camping.









Lundi 13 janvier, aujourd’hui nous partons à la journée. Visite jusqu’en début d’après-midi puis plage. Nous préparons les sandwichs et en route. Nous continuons la découverte de l’île. Nous nous rendons sur l’un des trois volcans qui ont formé l’île. De là haut, nous avons une très belle vue sur la ville d’Hanga Roa et l’océan Pacifique. Nous nous arrêtons vers les 15 Moais alignés dos à l’océan. Ils sont placés ainsi pour protéger l’île de l’océan et de ces éventuels envahisseurs. Un tsunami dans les années 60 les a tous renversés, ils ont été redressé pour le tourisme. En fin d’après-midi nous nous rendons sur la plage Ovahe, plus sauvage. Les filles s’en donnent à cœur joie avec leur body-board et les vagues. Il est temps de retourner au camping et d’enlever tout ce sable. Après manger, nous allons admirer le coucher du soleil et observer les vagues frappées la roche volcanique.









Mardi 14 janvier 2020, aujourd’hui après avoir fait quelques boutiques de souvenirs et poster les cartes postales, nous allons découvrir la partie Nord-ouest de l’île. Notamment, l’endroit où était sculpté les chapeaux (pukao) des moais. Ils sont de couleur rouge, ils pouvaient peser 12 tonnes c’est à dire 3 Icidor pour que les filles comprennent. Nous apprenons comment ils étaient mis sur la tête des moais. Le moai est déjà debout, un monticule de petites pierres est mis devant lui et le pukao est hissé au sommet de la tête. Une fois mis en place, les détails sont sculptés. Nous voulons ensuite nous rendre vers des grottes mais le non balisage du sentier et la chaleur nous font faire demi-tour. Direction la plage en ville pour une bonne baignade et observation des poissons. Léontine maîtrise de mieux en mieux le snorkeling avec ou sans tuba. Éléonore, elle profite de body-board enfin quand elle ne chavire pas. Puis Léontine me rejoint sur la plage pour quelques pâtés de sable. Pas facile d’essayer de réaliser un moai en sable. Seb nous ramène au camping puis il va rendre la voiture et oui demain c’est le départ. Après une bonne douche, nous retournons admirer une dernière fois le coucher de soleil.





Mercredi 15 janvier 2020, après le petit-déjeuner nous entamons de refaire les valises. Les filles jouent dans l’enceinte du camping puis à 10h nous rendons les clés de la chambre et du placard de la cuisine. Il nous reste de quoi faire un petit sandwich pour midi. Nous voyons notre avion passer au-dessus du camping, il arrive de Santiago avec de nouveaux vacanciers. Notre vol est à 14h45. Une famille française avec 2 enfants en backpack occuperont notre chambre. C’est à ce moment là que nous comprenons la chance que nous avons eu d’avoir cette chambre car eux avaient réservé !!! 12h30 il est temps de prendre la navette pour l’aéroport. Le hall est bondé et il fait très chaud. Nous passons au scanner tous nos sacs et Léontine se voit confisquer la noix de coco qu’elle avait ramassé. Nous faisons la queue pour enregistrer notre bagage puis passons le contrôle de sécurité. Nous grignotons nos sandwichs en attendant l’heure de l’embarquement. Dans l’avion c’est Seb qui est à côté des filles. Le vol se passe très bien, l’hôtesse qui s’occupe de nous très agréable. Le plateau repas est très apprécié, Éléonore a adoré la purée et son poulet curry et en dessert gâteau au chocolat. Après un petit film, Éléonore fait une petite sieste et moi j’écris le blog, enfin l’article « En attendant Pâques » je suis un peu en retard. C’est bien connu en vacances on ne fait jamais tout ce qu’on avait prévu !! Nous atterrissons à Santiago à 21h30 heure locale, récupérons rapidement notre bagage puis direction le parking Pehuen avec la navette pour récupérer Icidor. Nous l’apercevons de loin, nous sommes content de le retrouver. Nous déposons les valises, vérifions que le réfrigérateur est bien toujours en marche et nous dirigeons vers un point ioverlander conseillé par nos amis Claire et Gauthier et qui se trouve qu’à 20 min d’ici. Enfin 20 min en théorie car en pratique il y a des travaux dans un des tunnels et à 22h on pourrait penser que la circulation est moins dense mais pas du tout. Nous arriverons au point pour dormir au bout d’une heure. Nous ne sommes pas très fatigués car il n’est que 21h à Rapa Nui. La bonne surprise est que le quartier où nous nous garons est super mais surtout il y a le camion de Gauthier. Nous sommes heureux de les revoir.


Ces 5 jours à l’île de Pâques ont vraiment été des vacances et ils ont fait un bien fou à tout le monde. Certaines personnes nous on fait remarquer (sur le ton de l’humour) que nous osions parler de vacances durant cette année de voyage. Mais oui, nous en avions besoin. Petit conseil pour vous qui nous suivez et être en train de planifier votre aventure familiale à plus ou moins long terme, laisser un peu de temps pour du repos. Les filles n’avaient pas eu plus de 2 jours de repos sans école depuis notre départ, nous étions ravis de ne pas avoir à chercher un bivouac convenable pendant cette période, ni de nous soucier des réserves d’eaux, de gaz …. Bref, on assume d’avoir pris des VACANCES et on réitèrera si nécessaire !!! Quand à l’île de Pâques, nous sommes heureux d’y être allé car je pense que nous l’aurions regretté. C’est une destination splendide que nous n’aurions jamais faite de France.


Que vous avez bien fait de vous offrir ces vacances…. de plus en ayant la chance avec vous, vous auriez pu
être sdf. En tout cas je me régale toujours de vos photos et textes. Mimi depuis ce début d’année félicitations pour tes sauts tu as des dispositions de gymnaste. Quant aux filles ce sont des magnifiques petites tahitiennes. Grosses bises à tous les quatre
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Caliente, soleil, flotte, snorkelling, poissons multicolores, fleur de tiaré… C est ma tranche de voyage préf ! ….
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Paysages magnifiques, chouettes rencontres, barbec, donuts….imprévus, aléas et surprises, éclats de rires, larmes, frayeurs, coucher de soleil, ….on vous souhaite pour 2020 , les smiles, d étoffer encore et encore votre album de souvenir …..une année be aware pour vous comme dirait JC van damme!
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Super le récit
Nous sommes rentré de l’île de Pâques le 24 mais nous sommes bloqués à Santiago depuis car nous attendons une pièce pour le 4×4.
Peut être nous croiserons nous en Bolivie.
Bonne continuation
April_discovery
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