Dernier tour de roues au Canada.

Dimanche 17 juillet, nous sommes dans la province du Nouveau-Brunswick, l’anglais est utilisé par la plupart de ses habitants.  Mais nous allons visiter un village Acadiens pour continuer à entendre parler français. Le village est très grand et est reconstitué en deux parties : 19 ème et 20 ème siècle. A l’entrée nous apprenons que les billets sont valables deux jours. Les maisons sont toutes habitées et dans chacune d’entre elles on nous raconte la vie des propriétaires, leur classe sociale, la composition de leur famille… Les personnes vivent comme à l’époque de leur maison (habits, préparation du repas avec les ustensiles de l’époque…). Nous visitons l’école, une ferme, le magasin général, le tonnelier et le ferronnier qui est en train de fabriquer des clous et qui nous en offre un. Avant de passer le pont et d’être transporter dans le 20ème siècle, nous allons déguster un morceau de pain juste sorti du four. Un vrai bonheur de retrouver le goût du vrai pain !! Malheureusement, depuis la pandémie, ils n’en vendent plus. La visite est appréciée de tous donc nous reviendrons demain. Il y a un spot dodo non loin à Maisonnette c’est parfait. Les filles peuvent même profiter du sable.

Lundi 18 juillet, nous allons terminer notre visite du village Acadiens. Nous visitons les maisons du 20 ème siècle, les demeures sont plus riches. C’est toujours très intéressant, les filles explorent toutes les pièces des maisons. Puis nous découvrons différents métiers tels que le garagiste, le cordonnier, l’épicier et l’imprimeur…. La matinée passe très vite et nous terminons par le magasin de souvenirs et déjeunons sur le parking car il est déjà 13h. Nous reprenons la route jusqu’à l’île Miscou avec des arrêts pour visiter une tourbière. Les filles jouent à la plage et nous les parents continuons de préparer le retour surprise. Nous contactons notre transitaire qui se trouve à Toronto et celle-ci nous indique qu’il faut déposer Icidor au port le 22 juillet pour un départ prévu le 30 juillet. Mais c’est impossible c’est dans 4 jours et nous ne sommes pas prêt et surtout nous en sommes à notre troisième shipping et nous n’avons jamais laisser le camping-car plus de 2 jours avant ! Il est hors de question de faire ainsi, donc après plusieurs mails insistants, il nous ai demandé de prendre rendez-vous pour la dépose le 28 juillet au plus tard. Maintenant, il est trop tard on fera cela demain matin. Nous allons rejoindre les filles et nous faisons connaissance avec nos voisins de bivouac : Carmen et Jean qui sont des jeunes retraités Québécois. Ils vont jusqu’à l’île du Prince Édouard. Ils sont heureux de nous rencontrer et d’entendre que nous avons voyager avec nos filles en Amérique Centrale sans problème car ils en rêvent.

Mardi 19 juillet, la pluie est présente aujourd’hui, après le petit-déjeuner nous téléphonons au port d’Halifax pour prendre rendez-vous pour la dépose d’Icidor. Premier essai, on écoute toutes les propositions mais on ne saisit pas tout.  Deuxième tentative, on comprend Ro/ro (c’est la façon dont Icidor va voyager) mais pas plus. La troisième sera la bonne mais grâce à Carmen ! Je vais toquer à leur van et elle nous vient en aide. Le rendez-vous est pris pour le jeudi 28 juillet au matin. Super merci Carmen ! Maintenant il nous faut réserver notre logement à Halifax, notre vol jusqu’à Bruxelles puis le logement en Belgique. Nous devons terminer notre itinéraire prévu jusqu’à Halifax, préparer Icidor et nos valises, le tout en étant discret pour un retour surprise ! Nous allons aussi croiser des voyageurs français ces jours ci et ça s’organise aussi.

Mercredi 20 juillet, aujourd’hui au programme recherche d’un logement sur Halifax. Après avoir pris des infos auprès de voyageurs qui sont arrivés récemment sur Halifax en attente de leur vehicule, j’appelle plusieurs hôtels. Je suis plutôt fière de moi car les communications téléphoniques sont en anglais. La réservation est faite pour 3 nuits dans un hôtel à Dartmouth juste à côté d’Halifax et avec petit-déjeuner compris. Avec les tarifs des hébergements sur cette région du Canada on a préféré se rendre plus tôt en Belgique pour attendre Icidor. Maintenant, on réserve notre vol pour Bruxelles. Nous partirons d’Halifax le 31 juillet. Pour aujourd’hui la logistique est terminée, nous nous rendons au Irving eco centre Dune de Bouctouche. Celui-ci permet de préserver et restaurer l’une des rares grandes dunes de sable restantes sur la côte nord-est de l’Amérique du Nord. Nous avons pu utiliser la promenade qui s’étend le long de la dune pour explorer à la fois la nature sauvage et son marais sans mettre en danger les écosystèmes sensibles. La dune de sable s’étend sur 12 km à travers la baie de Bouctouche, résultat de l’action constante des vents, des marées et des courants marins. Une riche variété de plantes et d’animaux marins et aquatiques, surtout des oiseaux, font de la dune leur habitat. Nous profitons des expositions éducatives et d’interprétation qui sont présentes à l’écocentre Irving. Nous reprenons la route direction la ville de Shediac, « capitale mondiale du homard » qui est reconnue internationalement pour la pêche au homard. A l’entrée de la ville, il y a une sculpture. Le homard géant mesure près de 11 m de longueur, 5 m de largeur et 5 m de hauteur. On flâne dans quelques boutiques et surtout on va s’acheter un homard pour le repas. On utilise la pince à tout faire d’Icidor pour le décortiquer! Manger du homard dans un camping-car encore une expérience que nous n’aurions pas pensé faire! Le soir on se gare à Hillsborough pour visiter Hopewell Rock demain. Il y a de l’eau à disposition alors on fait tourner la machine à laver pendant que les filles jouent dehors.

Jeudi 21 juillet, après vérification des horaires des marées nous nous rendons sur le site de Hopewell Rocks. Le parc est situé dans la réserve de biosphère de Fundy. Les marées aux rochers d’Hopewell sont en moyenne de 10 à 14 m, elles font parties des plus hautes. Nous commençons par le musée pour apprendre sur les marées puis nous descendons sur la plage puisque c’est marée basse, c’est l’occasion d’un petit bain de boue. Les filles sont conscientes que nous vivons dans un camping-car donc elles sont raisonnable sur la quantité de boue déposée sur leur corps. La plage est immense et la hauteur des rochers impressionnante, encore un endroit où l’on se sent tout petit. Nous profitons des jets d’eau mis à disposition pour laver les chaussures et enlever un peu la boue. En remontant de la plage, nous avons un appel de la famille française, ils viennent d’arriver sur le site nous les retrouvons à l’entrée et échangeons quelques minutes et convenons de nous retrouver ce soir au bivouac d’Hillsborough. Nous faisons encore une petite balade dans le parc et regardons la marée montée progressivement avant de repartir. Les filles s’amusent à l’aire de jeux pendant que nous faisons le plein d’eau d’Icidor. La famille Mata arrive vers les 18h30 et ils nous apprennent qu’ils reprennent la route ce soir. Les filles sont un peu déçues de ne pas pouvoir jouer plus avec leurs 3 enfants. On échange sur notre voyage et nous leur souhaitons une belle aventure. 

Vendredi 22 juillet, nous entrons en Nouvelle-Ecosse, un petit arrêt à l’office de tourisme pour les quelques informations et direction le supermarché pour les quelques jours a venir. Puis on négocie pour remplir à moitié notre bouteille de gaz pour être sûr de tenir jusqu’au départ sans avoir à se limiter. Puis on bivouac au bord d’une plage tranquille. On est seul, donc on se permet de faire du rangement car la dépose d’Icidor approche à grand pas. Objectif de cette fin de journée, faire le point sur les affaires que nous aurons besoins jusqu’à la dépose du camping-car puis en Belgique.

Samedi 23 juillet, on récupère les valises qui sont dans le double plancher, on trie, on range et on profite de l’emplacement d’un ancien feu pour brûler le superflu. Seb avait un petit stock de bois pour qu’on puisse réaliser des feux de camps mais malheureusement, les bivouacs autorisés au Canada ne les permettent pas. Je reste dans Icidor pendant que Seb gère les soutes et les filles font des allers-retours entre nous. On a bien avancer donc on s’octroie une pause cerf-volant, coloriage, sudoku pour les filles pendant que je publie le premier article du Canada sur le blog. J’ai fait exprès de prendre du retard pour préserver la surprise. Encore un peu de tri dans la journée puis le soir c’est film et pop-corn. Il faut aussi vider les placards alimentaires.

Dimanche 24 juillet, on continue de découvrir la Nouvelle-Ecosse et nous nous allons visiter Fort Edward qui est un site historique  situé à Windsor. Nous avons un guide qui parle un peu français pour nous expliquer le rôle de ce fort dans la déportation des Acadiens en 1755. C’est de là que furent dirigées les opérations de délogement des colons acadiens. Nous trouvons un bivouac sur la seconde péninsule qui nous permet d’être au calme et de profiter de la plage.

Lundi 25 juillet, avant de partir pour une nouvelle visite nous réservons notre Airbnb à Bruxelles : 12 jours pendant que les propriétaires seront en vacances et on devra prendre soin de leurs deux chats.  Nous allons visiter Lunenburg une très jolie ville portuaire avec une architecture unique. La vieille ville de Lunenburg est devenue un site historique national en 1992 et un site du patrimoine mondial en 1995. Cette petite ville est très touristique et notre Icidor ne passe pas inaperçu. Nous partageons de nouveau le récit de notre aventure avec plaisir. Un point d’eau est disponible non loin de là donc on refait le plein pour une longue douche chaude puisque le gaz est aussi à terminer avant le shipping. Nous retournons dormir à la seconde péninsule et en route on fait deux arrêts Geocaching. Puis c’est préparation de lasagne pour le repas du soir.

Mardi 26 juillet, aujourd’hui on se rapproche doucement d’Halifax et on se stationne à Peggys Cove. C’est une toute petite ville connue pour son phare et son panorama maritime. Un parking gratuit où les véhicules récréatifs sont autorisés sans limite de temps c’est parfait pour nous. Nous sommes à côté des toilettes publique ce qui aura son importance pour le dernier jour dans Icidor. Nous prenons la décision de terminer la préparation d’Icidor en condamnant le lit d’Eléonore. Elle dormira sur la banquette pour les 2 nuits qu’il reste. Pour ce 3ème shipping pas de changement de stratégie : on décide de vider entièrement les placards et de tout stocker dans la soute arrière et le double plancher. Les deux précédents shipping nous n’avions eu ni casse, ni vol donc comme dit le proverbe jamais deux sans trois. Durant la journée nous sommes en communication avec une famille suisse qui shippe leur vehicule sur le même bateau que nous, on se retrouve ici demain pour terminer l’aventure ensemble. En fin de journée, nous allons admirer le magnifique coucher de soleil près du phare.

Mercredi 27 juillet, encore un peu de rangement puis la famille suisse arrive. On fait connaissance de Brigitte, Laurent et Elodie. Une nouvelle copine super ! On échange sur cette année de voyage et sur le retour. Ils nous apprennent qu’il dépose le camping-car que le vendredi donc ni une ni deux, je décale le jour de dépose d’Icidor et annule une nuit d’hôtel.  C’est toujours ça d’économisé! Seb suit l’avancement de notre bateau et celui-ci a déjà un peu de retard donc autant le déposer le plus tard possible ! On aurait bien aimé changer de bateau mais impossible au niveau administratif!La journée se passe tranquillement, Icidor est pratiquement prêt. On va profitez du phare encore une fois avec les copains suisses avant d’aller dormir.

Jeudi 28 juillet, on part après le repas de midi de Peggys Cove pour nous rendre à un dump. On garde un minimum d’eau et on vidange le reste (eau grise et cassette).  On dormira sur le parking d’un centre commercial donc on profitera de leurs toilettes (ça fait parti du voyage ce genre d’organisation). Nous nous rendons ensuite à une station de lavage avec une hauteur supérieur à 3m20 pour nettoyer l’extérieur d’Icidor. Nos copains suisses nous y rejoignent. Puis on se gare sur le parking d’un grand magasin de chasse et pêche (le même qu’à Memphis). Nous mangeons tous ensemble et finalisons les derniers bagages et rangements. Le dernier dodo dans Icidor sur ce continent, quand j’ai eu cette idée de voyage en 2014, je ne pensais pas que ça nous conduirait jusqu’à Canada, que nous allions vivre une si belle aventure familiale. 

Vendredi 29 juillet, nous nous réveillons tôt. Après le petit-déjeuner, nous  bouclons les derniers sacs et on va dire aurevoir aux copains suisses. Il y a de grande chance que Laurent et Seb se croisent au port pour la dépose des véhicules. Seb nous dépose à notre hôtel avec nos 10 bagages et file au port en espérant que se soit rapide. Avec les filles, nous attendons que la chambre se libére et c’est prévu pour le début d’après-midi.  Il va falloir être patiente. On nous propose de mettre nos valises en lieu sûr, on ne garde qu’un petit sac avec des jeux pour se divertir et la tablette aussi. Nous patientons depuis moins d’une demi-heure quand un camping-car Fiat se gare sur le parking de l’hôtel.  Sur le coup je crois que c’est Icidor mais non c’est un camping-car hollandais qui arrive du port. Une nouvelle famille va débuter son voyage aujourd’hui.  Je discute un peu avec la maman et elle propose aux filles d’aller dans leur chambre d’hôtel pour regarder la télé avec ses 3 enfants. Pendant ce temps, ils font des allers-retours pour emmener tout leurs bagages dans leur vehicule. Elle me demande des conseils et je lui donne surtout quelques applications que j’ai trouvé indispensable pour voyager. Elle prend aussi l’adresse du blog et les derniers points où nous avons dormi. Seb arrive en voiture à l’hôtel très peu de temps après, il s’est fait déposer par un français en voiture de location. Il nous raconte la dépose d’Icidor tout en grignotant un petit bout. Lors de son arrivée au port, il crée son badge d’accès et se rend dans un bureau pour l’administratif. On lui demande un papier particulier que nous n’avons pas. La personne demande à Seb de se rendre dans un autre bureau à l’étage. L’agent administratif est sympa et prend le temps d’appeler notre transitaire qui est à Toronto pour qu’elle transfert de suite ce fameux document. Il est en stand-by un petit moment et çà lui parait une éternité. Un nouvelle relance du port et c’est bon ! Maintenant il n’y a plus qu’à garer Icidor. Seb suit la voiture qui l’escorte jusqu’au bon emplacement. Celle-ci s’arrête, discute avec un collègue un moment et fait garer Seb au même endroit qu’il est parti en lui disant de laisser les clefs dessus et que le camping-car sera stationner par leur soin. Seb se retrouve en plein milieu du port et la pluie commence a tomber. Il acoste une voiture de sécurité qui patrouille et lui demande de le ramener à l’entrée du port. Il croise à se moment là Laurent qui débute la procedure de dépose de son véhicule mais lui il est accompagné de son transitaire ! A la sortie, Seb discutera un moment avec des français qui viennent de récupérer leurs véhicules et vont débuter leur aventure. Laurent les rejoint très peu de temps après et le nouveau voyageur leur propose de les déposer à leur hôtel respectif . Nous prenons possession de notre chambre vers 14h et puisqu’il n’y a pas grand chose à faire aux alentours de l’hôtel on se repose, nous irons visiter Halifax demain. Le soir tout le monde profite de la baignoire sans avoir à se préoccuper du temps passé dans la salle de bain et de la quantité d’eau.

Samedi 30 juillet, la nuit à l’hôtel s’est bien passée. Une fois tout le monde habillé direction le petit-déjeuner qui est compris dans le prix de la chambre. On retrouve avec plaisir un grille-pain. Malheureusement, le temps est maussade et la pluie va persister toute la journée. On enfile nos k-way et on prend le bus pour Halifax. On se ballade le long de la citadelle, on admirer les beaux bateaux en bois et l’horloge de la ville. Puis on se met à la recherche d’un restaurant car il est déjà 13h. On arpente les rues pour trouver un endroit où diner qui convienne à tout le monde mais surtout on regarde les prix car il ne faut pas oublier que ceux affichés sont sans les taxes. On optera pour un restaurant moustachu et avec de la nourriture frie qui nous tiendra bien au ventre. On terminera la journée en visitant le jardin public qui est très beau mais la pluie nous fera écourter sa visite. On reprend le bus et on rentre à l ‘hôtel pour notre dernière nuit sur le continent américain.

Dimanche 31 juillet, aujourd’hui la journée s’annonce longue. Le réveil sonne nous sommes les premiers au petit-déjeuner puis une fois celui-ci terminé on retourne dans la chambre pour boucler les dix bagages (en soute, en cabine, personnel) et tout le monde est responsable de ses affaires ! Nous avons optez pour des vêtements bien confortables et Éléonore met son costume d’hôtesse de l’air dans son sac pour se changer. Hier, nous avons pris des nouvelles de nos familles et avons prétexté que les jours a venir le reseau risquait d’être difficile et que nous leur redonnerons des nouvelles dès que possible. Notre vol pour Montréal est prévu à 11h. Puisqu’il nous reste des tickets de bus, nous prenons un Uber que jusqu’à la gare routière puis on grimpe dans le bus direction l’aéroport. Une fois les bagages en soute enregistré nous sommes bien moins chargé. Il nous faudra patienter une heure de plus car notre vol a du retard, se qui n’est pas plus mal : on attendra moins à Montréal. Ce premier vol se passe sans souci et nous arrivons à Montréal une heure et demie plus tard mais avec le décalage horaire c’est comme si le vol n’avait duré que 30 minutes. Nous prenons le temps de débarquer et allons nous restaurer, au menu ça sera pizza. Puis on trouve un coin calme et confortable pour patienter car notre vol pour Bruxelles est à 18h. On joue à differents jeux,  Éléonore fait une petite sieste, Léontine s’isole pour lire et nous allons nous dégourdir les jambes à tour de rôle. Comme souvent les filles sont très patientes. Juste avant de nous enregistrer, Éléonore va enfiler sa tenue d’hôtesse de l’air canadienne. Elle est tellement mignonne qu’on sera peut-être surclassé ! Quoi, on peut toujours rêver ! Quelques membres du personnel lui sourit mais nous irons à nos places attribuées sur nos billets. Nous sommes sur la même rangée tous les quatre le vol va débuté et nous quittons ce continent pour retrouver l’Europe. Il n’y a que 6h de vol donc on aurorise les filles à manger en regardant la télé car la nuit va être très courte. Nous atterrissons en Belgique à 6h30 mais il n’est que le milieu de la nuit pour notre corps. Le vol est passé vite Seb et les filles ont réussi à dormir moi pas du tout. Un petit déjeuner nous est servi avant que l’avion entame sa descente puis nous atterissons à Bruxelles.


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